Thursday, April 30, 2015
Monday, April 27, 2015
بالصور: “Hayda 7akeh” في زنزانة الحكيم
استقبل
رئيس حزب “القوات اللبنانية” الدكتور سمير جعجع في معراب فريق عمل برنامج “هيدا
حكي” الذي ضم الممثل عادل كرم، شقيقه المنتج طارق كرم، المخرج ناصر فقيه، عماد
موسى وسعيد حديفة، في حضور رئيس جهاز الاعلام والتواصل في الحزب ملحم الرياشي.
وكانت
مناسبة عايد خلالها الفريق جعجع بعيد الفصح المجيد وناقش المجتمعون التطورات في
لبنان والمنطقة.
كما
رافق جعجع فريق العمل في زيارة الى مجسّم الزنزانة في معراب وشرح له ظروف اعتقاله
خلال 11 عاماً وثلاثة أشهر.
“Hayda 7akeh” في زنزانة الحكيم
Friday, April 24, 2015
Samir Geagea Biographie
Samir Geagea est né le 25 Octobre 1952 à Ain al-Remaneh, une banlieue de Beyrouth, dans une famille modeste d’une ville septentrionale, Bcharré. Son père, Farid Geagea, était un adjudant dans les Forces armées libanaises, et sa mère était une femme au foyer. Samir a grandi avec une soeur, Nouhad, et un frère, Joseph, qui ocupe actuellement le poste de vice-président intérimaire et CIO à l’Université du Maryland aux États-Unis.
Jeunesse
Geagea a terminé son éducation formelle à l’écoles publique d’Ain al-Remaneh, où ses performances scolaires lui ont permis d’entrer à l’Université américaine de Beyrouth (AUB), à l’École de médecine et avec une bourse de la Fondation Gebran Khalil Gebran.
Guerre Civile
Le déclenchement de la guerre civile libanaise en 1975 a interrompu les études de Samir à l’AUB. Le campus, situé à l’ouest de Beyrouth, est tombé sous le contrôle des milices hostiles, forçant Samir à se transférer à l’école de médecine de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth-Est.
Quand les opérations militaires se sont intensifiées et se sont étendues aux régions septentrionales du pays après 1976, Samir a rejoint la défense contre les assauts de la guérilla palestinienne et leurs alliés. Samir a gravi les échelons du Parti Kata’eb, étant initialement un membre junior dans le chapitre étudiant du parti, au cours de ses années de lycée à un membre de la section étudiante à l’AUB.
Responsabilités militaires
En 1978, à quelques mois au reçu de son diplôme de médecine, il a été forcé de quitter l’université et de consacrer tout son temps à la lutte armée. Il a commencé sa carrière militaire dans sa ville natale de Bcharré, et a été promu au poste de commandant – responsable pour l’ensemble du front nord.
Geagea a établi son siège social à Qattara, un village isolé dans les régions montagneuses reculées du district de Jbeil. Il est resté dans cette région jusqu’au début de 1983, lorsque le Conseil de commandement de LF a ajouté les régions montagneuses du centre du Chouf et d’Aley à sa zone d’opération.
En 1985, Samir Geagea avait déjà été promu chef d’état-major des Forces libanaises. Peu de temps après, Geagea a mené un mouvement pour confronter l'”Accord tripartite” syro-parrainé et pour retirer Elie Hobeika, un des cosignataires de l’Accord, de son poste de chef du Comité exécutif LF. Ceci a effectivement laissé Geagea en charge complète de la LF à la fin de 1986.
Sous la direction de Geagea, les Forces libanaises ont subi une transformation radicale pour devenir la principale organisation militaire, politique et sociale dans le pays – tout cela en l’espace de très peu d’années.
Accord de Taëf
En 1989, Geagea a vu une bonne opportunité de mettre un terme définitif à la guerre civile par l’accord de Taëf, qui a été ratifié par le Parlement libanais. Conformément à l’accord, il a immédiatement dissous la branche militaire et la sécurité de la LF et remis toutes ses ressources militaires à l’armée libanaise.
Le 24 Janvier 1990, Geagea a été nommé ministre d’État dans le premier cabinet d’après-guerre, dirigé par le Premier ministre Omar Karamé. Geagea a rejeté la position en raison du contrôle flagrant du cabinet par le régime syrien. Le 16 mai 1992, Geagea a de nouveau été nommé ministre dans le cabinet Rashid ElSolh, qu’il a refusé de nouveau pour les mêmes raisons.
Emprisonnement
Tout au long de cette période, il a commencé à devenir clair que la Syrie n’avait pas l’intention de respecter l’accord de Taëf ou de retrait du Liban, et que les milices alignées avec la Syrie n’allaient pas se désarmer – tel que stipulé dans l’accord. Geagea est devenu le critique le plus virulent de la situation et le plus ferme défenseur de la mise en ?uvre complète de l’accord de Taëf. Sa position a généré une pression syrienne significative contre lui, d’autant plus qu’il a continué à appeler à un retrait des troupes syriennes dans la vallée de la Bekaa. Cela a conduit la Syrie et ses alliés libanais à mettre en ?uvre ce qu’ils croyaient être une “dissolution définitive” de la LF. Le 23 Mars 1994, une bombe a explosé dans une église au c?ur des zones chrétiennes, entraînant plusieurs morts et blessés. Les autorités ont immédiatement accusé le LF de l’attentat et ont arrêté Geagea le 21 Avril 1994.
Malgré les meilleurs efforts du système judiciaire usurpé à la formulation et la fabrication de fausses preuves, le tribunal ne pouvait pas maintenir une seule accusation contre Geagea et a placé un recours en accusation sur des preuves fabriquées datant de la période de guerre.
Au cours des 11 années et trois mois qui ont suivi, Samir Geagea a été détenu en isolement dans une cellule souterraine de 2 × 3 mètres, trois étages en dessous du ministère libanais de la Défense, où il a été privé des plus élémentaires des droits. Pendant son emprisonnement, ses partisans ont été constamment enlevés, torturés, et dans de nombreux cas, assassinés par les services de renseignement syriens et leurs complices libanais afin de les empêcher d’exercer leur droit constitutionnel de liberté d’expression.
La Liberté
Après la Révolution populaire du Cèdre de 2005, qui a suivi la retraite des forces syriennes et la reconquête du Liban de son indépendance et de la souveraineté, le parlement libanais librement élu a libéré Geagea et ses camarades le 19 Juillet 2005.
Rôle actif dans l’État
Avec un environnement politique libre de tout contrôle syrien, le Parti LF, sous la direction de Geagea, est rapidement redevenu actif, pour s’assumer un rôle politique de premier plan dans le pays avec un bloc actif dans le parlement et des postes ministériels dans les gouvernements successifs. Samir Geagea reprit son rôle de figure nationale de premier plan et a participé à la première série du National Dialogue Table (NDT) en 2006 et plus tard en 2008, 2009 et 2010 sous les auspices du président Michel Sleiman.
Samir Geagea a également participé à la Conférence de Doha de 2008, parrainé par la Ligue arabe. La conférence a eu lieu (suite à la 7 mai 2008 les événements) par la suite des événements de 7 mai 2008, lorsque les troupes du Hezbollah ont pris d’assaut Beyrouth.
Samir Geagea a établi des relations d’un haut niveau internes et internationales et a tenu des réunions avec de nombreux chefs d’États, notamment l’ancien président de la France, Jacques Chirac, l’ancien président Hosni Moubarak d’Egypte, et les Princes de Koweït et de Qatar, parmi d’autres.
Etant connu comme un homme de principe, Samir Geagea continue de travailler sans relâche à la poursuite des ambitions de son parti pour un Liban démocratique libre et souverain.
Lire la version anglaise ici.
Thursday, April 23, 2015
Samir Geagea Interview for Al Massira Magazine
من اعتقال سمير جعجع
الى اعتقال الجمهورية
نجم الهاشم
فرعي:
اغتيال رفيق الحريري في 14 شباط 2005 كان مكملاً لاعتقال سمير جعجع في 21 نيسان 1994
قد يكون من الواجب العودة إلى الشق الذي لم ينفذ بعد من “الطائف” وهو تسليم سلاح “حزب الله” من أجل فك أسر الجمهورية
في 21 نيسان 1994 نفذ قرار اعتقال سمير جعجع. قبل ذلك كان صدر القرار باعتقال الجمهورية. بعد عشرين عامًا في 23 نيسان 2014 كان سمير جعجع مرشحًا لرئاسة الجمهورية في الجلسة الأولى التي اكتمل فيها النصاب. بعد عام على تلك الجلسة لا يزال النصاب معطلاً من أجل مصادرة الرئاسة وإبقائها قيد الإعتقال.
كان قرار اعتقال سمير جعجع محاولة لمنع تحرير الجمهورية وإطلاق سراحها من الأسر. عندما انتخب رينيه معوض رئيسًا لدولة ما بعد الطائف كان في انتخابه محاولة لإعادة الحياة إلى الجمهورية وإعادة بناء المؤسسات في مرحلة السلم الأهلي في لبنان. اغتياله كان اغتيالاً لهذه المحاولة وإدخال لبنان في عهد الوصاية. كان سمير جعجع يشكل مع “القوات اللبنانية” الجناح الذي سيستند إليه الرئيس الجديد بالإضافة إلى أجنحة أخرى من أجل استكمال عملية تطبيق الطائف وخصوصا البطريرك مار نصرالله بطرس صفير والرئيس رفيق الحريري. ولذلك بدأت الحرب على “القوات” وعلى سمير جعجع.
عندما تم انتخاب الرئيس الياس الهراوي كان واضحًا الإتجاه الذي تريده سوريا للرئاسة. مجرد وظيفة ليس أكثر والرئيس مجرد شاهد لا حاجة لقراره بل لتوقيعه. لم يتم الإكتفاء بأنموذج الهراوي بل ذهب عهد الوصاية إلى خيار أكثر حدة وترسيخاً للإرتهان مع الرئيس أميل لحود. رئيس “مقاوم” في بعبدا وحزب مقاوم على الأرض ودولة مخابرات تحكم البلد. كان ممنوعًا أن يحصل أي تغيير في هذه المعادلة ولكن ما صنعه عهد الوصاية انقلب عليه في النهاية. لم يكن مقدرًا للبنان أن يبقى في الإعتقال بينما العالم كله يتغيّر بعد الإنسحاب الإسرائيلي من لبنان في أيار العام 2000 ووفاة الرئيس السوري حافظ الأسد في 10 حزيران من العام نفسه وأحداث 11 أيلول 2001 في الولايات المتحدة الأميركية.
كان اغتيال رفيق الحريري في 14 شباط 2005 مكملاً لاعتقال سمير جعجع في 21 نيسان 1994 عندما كان الحريري رئيسًا للحكومة. كان يكفي أن يقول لا لعهد “الوصاية والمقاومة” حتى يؤخذ القرار بالقضاء عليه. ما يدور في قاعة المحكمة الدولية الخاصة بلبنان في لاهاي خير دليل إلى ذلك. لم يستطع النظام السوري و”حزب الله” أن يتحملا تفكير رفيق الحريري بخوض انتخابات نيابية في العام 2005 متحررًا من الإملاءات متحالفاً مع وليد جنبلاط ولقاء قرنة شهوان والبطريرك صفير و”القوات اللبنانية”.
صدى اعتقال سمير جعجع واغتيال الحريري تردد في 26 نيسان 2005 مع انصياع النظام السوري للقرار الدولي 1559 وسحب جيشه من لبنان موكلاً مهمة منع لبنان من استعادة حريته إلى “حزب الله”. ما حصل في 8 آذار 2005 في مهرجان “الوفاء لسوريا” كان مؤشرًا على مرحلة ما بعد الإنسحاب السوري من لبنان. هكذا تم إجهاض نتائج انتخابات العام 2005 وبعدها نتائج انتخابات العام 2009. الأكثرية النيابية التي حققتها قوى 14 آذار لم تستطع استعادة الجمهورية. كان سلاح “حزب الله” ولا يزال أقوى من سلاح الديمقراطية.
هذا السلاح أخذ لبنان إلى حرب تموز 2006 وارتد إلى الداخل في 7 أيار 2008 ثم ذهب للقتال إلى جانب النظام في سوريا ضد الشعب السوري وطوّر مهمته إلى العراق واليمن وفي خضم هذه المهمات كلها لم يتخلَّ عن قرار مصادرة الجمهورية في لبنان.
لطالما تباهى الأمين العام لـ”حزب الله” السيد حسن نصرالله أنه مع حزبه أكبر من لبنان وأن لبنان ليس إلا مجرد تفصيل في استراتيجية إيران الكبرى. من هذه الخلفية تعاطى مع رئاسة ميشال سليمان للجمهورية. في بداية عهده هادن الرئيس الذي أتى بعد تسوية الدوحة “حزب الله”، وقبل عام من نهاية العهد لم يحتمل الإنتظار فأعلن معارضته لعهد وصاية “حزب الله” على لبنان ولقراره القتال في سوريا ولذلك اتخذ الحزب القرار باعتقال الرئاسة ومنع انتخاب رئيس جديد إلا على صورته ومثاله رئيس على قياس إميل لحود ولذلك يستمر تعطيل النصاب. كان ينتظر خروج سليمان من القصر في 24 أيار 2014 حتى يقفل الطريق إلى بعبدا.
في 26 تموز 2005 خرج سمير جعجع من السجن الصغير بعدما خرج لبنان من السجن الكبير. ولكن هذا الخروج لم يكن مقبولاً في استراتيجية “حزب الله” والنظام في سوريا. محاولة الإلتفاف لم تتوقف ودائمًا كانت هناك عملية انقلاب جديدة حاضرة. ضمن هذا الإطار كانت الحرب على حكومة الرئيس فؤاد السنيورة ثم على حكومة الرئيس سعد الحريري وكانت أيضًا محاولة اغتيال الدكتور جعجع في 4 نيسان 2014. تلك المحاولة كانت للتعويض عن خسارة قرار إنهاء سمير جعجع في الإعتقال وردًا على خروجه من السجن ومن أجل مساواته مع رفيق الحريري.
في العام 1989 كان الطائف سعوديًا. وكان رفيق الحريري وسمير جعجع في أساس عملية التغيير المطلوبة وكان النظام السوري و”حزب الله” ضد هذا الطائف ببعده السعودي والعربي والدولي. ولذلك تم الإنقلاب عليه. ما يحصل اليوم في اليمن بعد إعلان “عاصفة الحزم” السعودية يكشف خبايا ما حصل في العام 1989 في لبنان. الهجوم العقائدي والديني والسياسي على المملكة العربية السعودية اليوم لا يخرج عن إطار المواجهة التي حصلت في العام 1989. وكما أخذ الطائف إلى رئاسة الياس الهراوي وإميل لحود يتم اليوم تنفيذ قرار مصادرة الرئاسة. يستطيع “حزب الله” والنظام السوري أن يمنعا انتخاب رئيس ولكن لا يمكنهما أن يأتيا برئيس على قياس مرحلة الوصاية. ولذلك تبدو “عاصفة الحزم” استراتيجية مقابلة للإستراتيجية الإيرانية من اليمن إلى لبنان.
لقد شعرت طهران بفائض القوة في الطريق نحو إنجاز الإتفاق النووي وتصورت أنها قادرة على الحسم في المنطقة. غياب كامل للموقف السعودي في مرحلة انتقال السلطة من الملك عبدالله إلى الملك سلمان. انقلاب كامل في اليمن. هجوم معاكس في العراق. عدم سقوط النظام في سوريا. الإمساك بورقة الرئاسة في لبنان. ولكن سريعًا بدا أن هذه الإستراتيجية دونها عقبات وأنها قابلة للتراجع والإنكفاء. بدأ التراجع في اليمن وتوقف الإنقلاب عند حدود عدن. معركة “تحرير” تكريت تحولت إلى عملية نهب منظم وانتقامات. النظام السوري يخسر على الأرض بعدما أوحى أنه يتجه نحو “تحرير” غرب سوريا ودرعا والقنيطرة بدعم من الحرس الثوري الإيراني و”حزب الله” وقد فقد السيطرة على مناطق كان استردها بالإضافة إلى الرقة وبعض حلب التي أشاع أنه على قاب قوسين من طرد المعارضة منها. كل ذلك يجري في سوريا في ظل معلومات عن خطة تنسيق بين السعودية وتركيا من أجل توسيع قاعدة “عاصفة الحزم” لتشمل دمشق خصوصا بعد التطورات التي حصلت في الشمال المحاذي لتركيا وفي مخيم اليرموك الأمر الذي أجبر النظام في سوريا على تدعيم خطوط دفاعه حول العاصمة بعدما فشل في محاولة إبعاد هذه الكأس المرة عنه.
لذلك ربما دخلت معركة الرئاسة في لبنان ضمن استراتيجية “عاصفة الحزم” الشاملة وضمن توسيع دائرة الصراع على المنطقة والفارق الكبير الذي سجل على الأرض هو تصدي المملكة العربية السعودية والدول العربية للهجوم الإيراني. وضمن هذا الإطار يأتي التنسيق بين السعودية ومصر الذي سيترجم في اجتماع قادة الجيوش التي يمكن أن تشارك في تشكيل قوة الدفاع العربية التي تقرر إنشاؤها في قمة شرم الشيخ.
في العام 1965 صدر عن قمة المغرب قرار بتشكيل قيادة عسكرية عربية موحدة للتصدي للعدو الإسرائيلي وتم تكليف الفريق المصري علي علي عامر (ع.ع.ع) بهذه المهمة. في تلك المرحلة كانت السعودية على خلاف مع الرئيس المصري جمال عبد الناصر وكان يتم تنفيذ قرار آخر بتحويل روافد الأنهر التي تصب في إسرائيل. وبدأ العمل في لبنان في منطقة الماري في راشيا وحاصبيا لتحويل مجرى نهر الحاصباني ولكن بعدما قصف الطيران الحربي الإسرائيلي مواقع العمل تم صرف النظر عن هذا الموضوع ولا تزال بعض أقنية التحويل موجود في المنطقة. ولكن على رغم ذلك استفاد لبنان من هذه المرحلة بشراء طائرات الميراج من فرنسا.
اليوم هناك محاولة جدية لتسليح الجيش اللبناني بتمويل من المملكة العربية السعودية. هذه المحاولة تصبح خطرة إذا ما اعتبر محور إيران و”حزب الله” والنظام السوري أنها يمكن أن تصب في نهر “عاصفة الحزم”. ولذلك لن يتساهل هذا المحور في موضوع الرئاسة وسيتسمر في قرار اعتقالها. وإذا شارك قائد الجيش اللبناني العماد جان قهوجي في اجتماع رؤساء أركان الجيوش العربية في القاهرة للنظر في تنفيذ قرار قمة شرم الشيخ فإن موقف “حزب الله” سيتغيّر حيال قيادة الجيش وتجاه الحكومة. وإذا غض النظر عن مشاركة العماد قهوجي في اجتماعات أركان جيوش قوات دول التحالف ضد “داعش” فإنه لن يفعل ذلك تجاه اجتماع القاهرة. فالحرب ضد “داعش” تخدم استراتيجية الحزب بينما الحرب ضد الحوثيين يعتبرها ضده أيضا وأي تنسيق مع السعودية ومصر على هذا المستوى لن يكون بمقدوره السكوت عنه بعد المواقف النارية التي أعلنها السيد حسن نصرالله وبعد القرار 2216 الذي صدر عن مجلس الأمن وغطى عملية “عاصفة الحزم” في اليمن. هذا القرار قد يكون مكملا للقرار 1559 في لبنان. وقد يكون من الواجب العودة إلى أساس هذا القرار في الشق الذي لم ينفذ بعد وهو تسليم سلاح “حزب الله” من أجل فك أسر الجمهورية واستكمال تحرير لبنان من عهد الوصاية البديل.
Friday, April 17, 2015
Samir Geagea on the cover of Al Massira magazine
The Lebanese Forces Leader, Samir Geagea, appeared with an interview for Al Massira magazine. Keep following us!
Tuesday, April 14, 2015
Details of the life of Samir Geagea from the book L’HOMME DE CÈDRE: LES TROIS VIES DE SAMIR GEAGEA
حاولت الناشطة الحقوقية ندى عنيد في كتابها “سمير جعجع: حياة
وتحديات” جمع فصول من حياة رئيس حزب “القوات اللبنانية” في مراحلها كافة: الطفولة
في بشرّي، سنوات دراسة الطبّ في الجامعة الأميركيّة في بيروت، متاريس الحرب،
مواجهاتها السياسيّة ومعاركها الدامية، سنوات السجن الطويلة، الاتهامات والأحكام،
إلى استعادة الحريّة والموقع السياسيّ.
والكتاب هو نتاج 18 ساعة من الحديث خاضتها عنيد مع قائد القوّات
اللبنانيّة، وبعض الأبحاث التي قامت بها لمواكبة قصّته الشخصيّة وتحديد الإطار
السياسيّ والتاريخيّ الذي دارت فيه.
وتعرّف عنيد كتابها بأنه “فصول حياة متقلّبة وصاخبة بالأحداث، جمعتها
بين دفّتي كتاب يختصر مرحلة مهمّة وملتبسة من تاريخ الحرب الأهليّة اللبنانيّة
التي كان جعجع من بين أهمّ اللاعبين فيها”. وإلى جانب البُعد التوثيقي، يتضمّن
الكتاب تفاصيل غير شائعة عن حياة جعجع وتجربته.
وتوقع عنيد كتابها نهار الجمعة 24 تشرين الاول في مكتبة أنطوان
– أسواق بيروت بنسختيه العربية والفرنسية الساعة 5 مساءً في مكتبة
أنطوان- أسواق بيروت ساحة العجمي.
وهي تؤكد ان قائد القوات اللبنانية “لم يراجع الكتاب، لا من قريب ولا
من بعيد، بعد إجراء الحديث معه”.
وفي الآتي، تنشر “النهار” نصوصاً من الكتاب:
الفصل 3: السنوات الحالكة
الكبرياء، نفاد الصبر، السخرية، التسلّط والاستفزاز… تلك الصفات التي
أسهمت في إرساء سمعته كمقاتل، ثمّ قائد، وأخيرًا زعيم، لم يعد لها مكان في حياته
الجديدة. على غرار الأنبا أنطونيوس الكبير الذي كان يمتحن قدرته على مقاومة
الشيطان بالتصبّر على الشتائم التي كان يثيرها بنفسه، بنى جعجع بصبر دؤوب نظام
مناعته في وجه الإذلال، فكبت الغضب الذي كان يغلي في داخله كلّما تمكّن من وضع اسم
على أحد أصوات سجّانيه الذين لم يكن يرى وجوههم، أصوات باتت أليفة على مرّ الأيّام
الطويلة.
… لم يكن من باب الصدفة أن يحرسه أبو شريف تحديدًا. فالحارس الموكّل
به خصّيصًا والمكلّف بجعل اعتقاله أشقّ ما يمكن، شخص شرس وحادّ إلى درجة يبدو معها
مضحكًا وسخيفًا. “العثمانيّون نسوا أحد عناصرهم في سجن وزارة الدفاع”، قال مرّة
للفرقة التي كانت تواكبه إلى قصر العدل، مثيرًا ضحك الجنود. في انتظار بلوغ
الترفّع المطلق، كان لا بدّ لسمير جعجع من التسلّح بروح الفكاهة والسخرية.
… ردّد له الجميع باستمرار أنّ الحلّ للمشكلات التي تواجهها القوّات
اللبنانيّة يمرّ عبر إقامة علاقات جيّدة مع دمشق. كم مرّة نصحه نائب مدير
المخابرات في الجيش اللبنانيّ العقيد جميل السيّد، أحد أزلام اللواء الركن غازي
كنعان الذي كان يقول عنه “عيني وأذني”، بزيارة رئيس جهاز الأمن والاستطلاع للقوّات
السوريّة في لبنان “لأنّه لا يسعني أنا أن أفعل شيئًا من أجلك” كما كان يردّد.
… تلك المحادثات مع الضابط السوريّ جرت في أجواء من اللباقة
الدبلوماسيّة، بدون أن تفضي إلى أيّ نتيجة ملموسة، حيث بقيت المسائل التي جرى
بحثها موضع خلاف. كان السوريّون، عملًا بتكتيكهم المعهود، يغذّون الخلافات بين
المسؤولين والقادة اللبنانيّين ويدفعون إلى التصعيد، حتّى يهرعوا بعد ذلك لنزع
فتيل الأزمة التي أثاروها أو إخماد الحريق الذي أشعلوه بأنفسهم.
يذكر جعجع المحاولة الأخيرة للتوافق مع السوريّين التي لم تُكلّل
بالنجاح. كان ذلك في كانون الثاني/يناير 1994، حين زار القرداحة، مسقط رأس عائلة
الأسد في شمال سوريا، لتقديم تعازيه للرئيس بوفاة نجله البكر باسل الأسد في حادث
سير. انصبّ الاهتمام بالكامل يومها على زيارة قائد القوّات اللبنانيّة وبقيت كلّ
الأنظار موجّهة إلى سمير جعجع الجالس في صفوف الزوّار الرفيعي المستوى.
… يُذكر أنّه حين خرج يومها تحت المطر من صالة التعازي، بادره اللواء
الركن غازي كنعان عارضًا عليه زيارة دمشق “في أقرب وقت” لتسوية المشكلات العالقة
بين حزبه والنظام السوريّ. كان جواب الحكيم واضحًا وقاطعًا: “جئت لمواساة والد
مفجوع، لا لإنكار مبادئي أو الموافقة على ما هو مرفوض”. والمرفوض كان “معاهدة
الأخوّة والتعاون والتنسيق” التي فرضتها سوريا على لبنان من أجل تكريس هيمنتها على
بلد الأرز، وتلك الحكومة اللبنانيّة الدمية المؤلّفة من أربعة وعشرين وزيرًا
يتلقّون تعليماتهم من دمشق.
… كانت سنة 1988 سنة مفصليّة للبنان. ففي شباط/فبراير من ذلك العام،
زارت أبريل غلاسبي، مسؤولة قسم لبنان وسوريا والأردن في وزارة الخارجيّة
الأميركيّة، بيروت للبحث في إمكان التوصّل الى اتّفاق بين دمشق والمعسكر المسيحيّ
اللبنانيّ على من يخلف أمين الجميّل، قبيل انتهاء ولايته الرئاسيّة في أيلول. كانت
واشنطن في ذلك الحين تغازل الأسد الذي أسهم في تحرير رهائن أميركيّين، وقام عبر
حركة أمل الشيعيّة المتحالفة معه بالقضاء على الميليشيات السنّيّة في بيروت،
وتحجيم الحزب التقدّميّ الاشتراكيّ، وقمع الفلسطينيّين خلال حرب المخيّمات
المدمّرة، والتصدّي لتوسّع حزب الله المدعوم من إيران. هكذا أحكمت حركة أمل
سيطرتها على بيروت الغربيّة، ممهّدة بذلك لعودة السوريّين بمباركة الغرب إلى هذا
الشطر من العاصمة بعدما أُرغمت على الخروج منه في نهاية آب/أغسطس 1982.
فشلت مهمّة غلاسبي، كما فشلت محاولة لاحقة في نيسان/أبريل. فسوريا
المعادية لأيّ تفاهم بين الطوائف والفصائل اللبنانيّة، مارست ضغوطًا شديدة على
القادة المسلمين الذين لم يسعهم سوى أن يرفضوا أيّ انفتاح ومشاريع اتّفاق طرحتها
السلطة، ومنها خطّة من ثماني نقاط عرضها أمين الجميّل.
… عاد أمين الجميّل والتقى مع حافظ الأسد في حزيران/يونيو 1988 في
إطار القمّة العربيّة الاستثنائيّة التي أكّدت دعم الانتفاضة الفلسطينيّة. كان ذلك
أوّل لقاء بينهما منذ سقوط الاتّفاق الثلاثيّ في كانون الثاني/يناير 1986. تعهّد
الرئيس اللبنانيّ بأن يرفع إلى نظيره السوريّ لائحة بأسماء أربع أو خمس شخصيّات
يمكنها تولّي سدّة الرئاسة، حتّى يوافق على واحد منها.
.Read more here
.Read more here
Sunday, April 12, 2015
Samir Geagea Meets al-Rahi, Says Aoun Should Change Stances to Improve Chances of Becoming President
Lebanese Forces leader Samir Geagea
stated on Friday that the election of a new president lies in the hands of
lawmakers, not regional powers, noting that the breakthrough in reaching an
agreement over Iran's nuclear program may positively affect Lebanon.
He said after holding talks with Maronite Patriarch Beshara
al-Rahi at Bkirki: “In principle, there is nothing stopping Free Patriotic
Movement leader MP Michel Aoun from becoming president, but we have to take
into consideration his political platform.”
He added: “The Lebanese should not believe that the nuclear
deal with Iran will reflect positively on us. Only the Lebanese can bring about
positive developments, particularly over the presidential elections.”
“The other camp has unfortunately maintained its political
positions,” continued the LF leader.
“I don't believe that the elections will be held anytime
soon,” Samir Geagea told reporters, while urging the political powers to change
their stances and head to the polls.
Aoun's Change and Reform and Hizbullah's Loyalty to the
Resistance blocs have been boycotting the presidential elections over a dispute
with the March 14 camp over a compromise candidate.
Addressing the LF dialogue with the FPM, Samir Geagea stated:
“Our talks are tackling various issues.”
“We have disagreed on certain affairs, but we are trying to
resolve them. We have however reached an agreement on others,” he revealed.
“We are working on the basis that a meeting with Aoun will
take place at some point,” he remarked.
Thursday, April 9, 2015
Samir Geagea Denounces Nasrallah's Fiery Speech: to Prioritize Lebanon’s Interest
Lebanese Force leader
Samir Geagea slammed on Thursday Hizbullah chief Sayyed Hassan Nasrallah over
his latest speech, describing his party's dialogue with the Free Patriotic
Movement as Fruitful.
“Lebanon has no interest in verbally assaulting Saudi Arabia
or the Arab coalition,” Samir Geagea said at a press conference held in Maarab.
He pointed out that Saudi Arabia “doesn't need anyone to
defend it,” wondering “how it harmed Lebanon?”
The LF leader called on politicians to prioritize Lebanon's
interests in order to safeguard it from the developments in the region.
Geagea drew a comparison between the Shiite Huthi rebels who
occupied the Yemeni capital Sanaa and the popular revolt in Syria, stressing
that the rebels initiated the attacks.
The Hizbullah chief unleashed a tirade against Saudi Arabia
after the offensive over its intervention in Yemen, calling it "surprising
and painful," and suggesting Riyadh would suffer a "humiliating
defeat" if it didn't resolve the conflict through negotiations.
A Saudi-led coalition began bombing Yemen last week, saying
it was targeting the Shiite Huthi rebels and their allies. The March 14
alliance backed the Saudi campaign.
Samir Geagea accused Hizbullah of breaching the law by
intervening in field battles in the neighboring country Syria.
He reiterated calls on lawmakers to elect a new head of state,
describing it as “essential.”
The presidential candidate lashed out at parliamentary blocs
that are boycotting the elections.
MPs failed on several occasions, the latest on Thursday, to
elect a new head of state over lack of quorum. President Michel Suleiman's term
ended in May without the election of a successor.
Hizbullah and Aoun's Change and Reform bloc have been
boycotting electoral sessions due to a disagreement with the March 14 camp over
a compromise presidential candidate.
Concerning the dialogue between the LF and the FPM, Geagea
stressed that “it's tackling all disputes,” citing progress.
“We have failed to reach common grounds with the FPM over the
presidential election,” Samir Geagea said, denying comments over him accepting
the nomination of Aoun to the Baabda Palace.
He said that the LF intends to “continue dialogue even if
some obstacles remain unresolved.”
The talks between the FPM and the LF are expected to be
crowned with a meeting between the old-time rivals.
Wednesday, April 8, 2015
Sur France 24, Samir Geagea n’exclut pas une « présence arabe directe et forte » en Syrie « dans les prochains mois »
Dans un entretien diffusé hier soir sur la chaîne France 24, le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, a affirmé « ne pas craindre pour la présence des chrétiens en Orient. Il n'existe pas d'opération programmée, dirigée spécifiquement contre les chrétiens. Leur sort sera le même que celui des sociétés auxquelles ils appartiennent ».
Que les crises actuelles aboutissent ou non à l'émergence de démocraties arabes pluralistes, « le terrorisme est voué à disparaître, puisqu'il va à contresens de la logique et du langage de l'histoire (...). Il est ponctuel et limité. Nous devons donc résister à toutes les facettes du terrorisme, aussi bien celui de l'État islamique que celui des régimes dictatoriaux, le second pouvant surpasser le premier en gravité, lorsqu'il a recours par exemple aux armes chimiques ».
En outre, Samir Geagea a analysé la position américaine et occidentale en Syrie dans le sens d'un durcissement par rapport au régime syrien. « Après la conclusion de l'accord-cadre sur le nucléaire, je pense qu'il est possible que la pression occidentale sur le régime syrien augmente en vue du départ de Bachar el-Assad et du déclenchement de l'opération politique que nous attendons tous, en Syrie », a-t-il estimé.
Il a ajouté que la création de l'alliance arabe « est une nouvelle donne qui rend certainement les choses plus difficiles pour l'Iran et la Russie. Il est même probable de voir, dans les prochains mois, une présence arabe directe et forte sur le terrain syrien, qui serait dans ce cas décisive ».
Le leader des FL a jugé par ailleurs qu'il était encore « trop tôt » pour apprécier les effets de l'accord-cadre irano-américain sur les relations de l'Iran avec les pays du Golfe et sur le Liban. « En tout cas, il est peu probable que l'accord sur le nucléaire iranien influence la situation intérieure libanaise, avec laquelle il n'a pas de lien direct. D'ailleurs, les Occidentaux n'ont rien donné à l'Iran, et seraient, au contraire, en passe de reprendre les dossiers du Yémen et de la Syrie, et subsidiairement certaines parties du dossier irakien. Ainsi, pourquoi les Iraniens offriraient un déblocage de la présidentielle ? En contrepartie de quoi ? » s'est-il interrogé.
Samir Geagea a ajouté sur ce point, en réponse à une question, que « ce sont ceux qui boycottent les séances électorales qui empêchent, et donc paralysent l'élection d'un nouveau président de la République ». Il a estimé dans ce cadre que la seule partie à attendre le feu vert extérieur pour débloquer cette échéance est le Hezbollah. « La position du Hezbollah est liée à la stratégie iranienne dans la région, qui est en position d'offensive totale et globale. Le bloc du général Michel Aoun n'attend le feu vert de personne, mais a son point de vue propre sur ce dossier », a-t-il expliqué.
Il a enfin rappelé que le dialogue CPL-FL avance à des vitesses variables : « De grands progrès ont été effectués au niveau de la coopération parlementaire par exemple, tandis que les avancées restent lentes sur les questions politiques. »
Source:
http://www.lorientlejour.com/article/919632/sur-france-24-geagea-nexclut-pas-une-presence-arabe-directe-et-forte-en-syrie-dans-les-prochains-mois-.html
Tuesday, April 7, 2015
Samir Geagea Expects Arab Military Intervention in Syria
Lebanese Forces leader Samir Geagea said Tuesday that a potential deal between Iran and world powers will not alter the international community's stance regarding the Syrian regime, expecting pressure forcing Bachar Assad's departure to increase.
In an interview with France 24, Geagea anticipated an Arab military intervention in Syria; one that is similar to that being carried out in Yemen.
He also dismissed fears over the presence of Christians in the Middle East, deeming the prevailing unrest as no more than historic developments affliciting a high price on the region.
Source: http://www.kataeb.org/en/news/details/437901/Geagea+Expects+Arab+Military+Intervention+in+Syria
Source: http://www.kataeb.org/en/news/details/437901/Geagea+Expects+Arab+Military+Intervention+in+Syria
Samir Geagea: Strong Republic Requires Decisions to be Limited to the State
Lebanese Forces chief Samir Geagea has stressed that security and strategic decisions should only be made by the Lebanese state to have a strong Republic.
“The first and basic condition to have a powerful Republic is to give back the Lebanese state mainly security, military and strategic decisions,” said Geagea in an interview with France 24 that will be broadcast on Tuesday.
“We have continuously asked Hizbullah … to hand over its arms to the Lebanese army or else we will remain in a virtual” state, he said.
Asked about the vacuum at Baabda Palace, Samir Geagea reiterated that lawmakers who are boycotting parliamentary sessions aimed at electing a new president are to be blamed.
A head of state has so far not been elected over lack of quorum, said the presidential candidate in excerpts of the interview published by his press office.
The majority of the March 8 alliance MPs, mainly from the Loyalty to the Resistance bloc and the Change and Reform bloc, are boycotting the sessions.
Geagea also spoke in the interview about the dialogue between the LF and Free Patriotic Movement.
“The speed of the talks is not the same in several of the dialogue's paths,” he said.
“There has been some progress in certain issues such as parliamentary cooperation … But some other files such as political issues have seen a slow development,” Samir Geagea told his interviewer.
He stressed, however, that “both the FPM and the LF have the full conviction and intention for this dialogue to continue.”
The talks between the two rivals' officials are expected to culminate in a meeting between Geagea and FPM chief MP Michel Aoun, who is another presidential candidate.
Source: http://www.naharnet.com/stories/en/174550-geagea-strong-republic-requires-decisions-to-be-limited-to-the-state
Monday, April 6, 2015
Samir Geagea à Bkerké : L’accord sur le nucléaire ne nous portera pas bonheur…
Le président des
Forces libanaises (FL), Samir Geagea, a estimé hier que « le seul moyen d'en
finir avec notre crise au Liban est d'élire un président de la République », affirmant
que « ces élections ne sont liées ni à l'Iran, ni à la France, ni à l'Arabie
saoudite, mais aux 128 députés ».
M. Samir
Geagea, qui a participé hier, avec son épouse, la députée Sethrida Geagea, à
l'office du vendredi saint à Bkerké, s'est ensuite entretenu avec le patriarche
maronite, Mgr Béchara Raï, qu'il a tenu au courant des résultats du dialogue en
cours avec le Courant patriotique libre.
« Toutes les
questions sont à l'étude avec le CPL, a indiqué M. Samir Geagea. Si nous ne
nous entendons pas sur une question ou deux, cela ne veut pas dire que nous
mettrons fin à nos contacts. Nous avons réussi à nous entendre sur plusieurs
points, et la question est plus profonde qu'une rencontre qui aurait lieu. »
« Je n'ai pas
d'objections personnelles à rencontrer le chef du bloc du Changement et de la
Réforme, le général Michel Aoun. Nous allons œuvrer comme si la rencontre
allait avoir lieu », a-t-il ajouté.
Le président
des FL a affirmé qu'il avait reçu la dernière mouture du document commun entre
le CPL et son parti, ainsi que la déclaration d'intentions qui doit
l'accompagner, et qu'il s'apprêtait à apporter ses remarques aux deux textes.
« Je n'ai pas
d'inconvénient à ce que Michel Aoun soit élu président par la Chambre des
députés. Mais nul ne peut voter pour un candidat porteur d'un projet politique
qui va à l'encontre du sien et de ses orientations », a souligné Samir Geagea.
Avant d'ajouter toutefois : « Je ne m'attends pas à ce qu'un président soit élu
bientôt. »
« Le
président qui sera élu, quel qu'il soit, nous irons tous le féliciter », a noté
le leader FL, appelant une fois de plus les députés à se rendre à la Chambre
lors de la prochaine séance pour assurer le quorum et élire un nouveau chef de
l'État.
« J'appelle
toutes les parties à revoir leurs positions et se rendre au Parlement pour
élire un nouveau président. C'est la démarche essentielle dont le pays a besoin
à cette étape », a-t-il indiqué.
Commentant
enfin l'accord-cadre sur le nucléaire iranien, Samir Geagea a affirmé : « Nous
souhaitons qu'il apaise quelque peu les tensions. » « Cependant, tous les
Libanais doivent savoir que cet accord ne nous portera pas bonheur », a-t-il
conclu.
Saturday, April 4, 2015
Samir Geagea dénonce le discours de Nasrallah contre l’Arabie Saoudite
Le leader des Forces libanaises (FL) Samir Geagea, candidat à
la magistrature suprême, a tenu comme d'habitude une conférence de presse à
l'issue du report de la séance électorale, la 21e, faute de quorum, pour élire
un chef de l'Etat.
Dans son allocution
télévisée, le leader chrétien a dénoncé ceux qui bloquent le scrutin :
« D'aucuns affirment que se sont le Courant patriotique libre
(CPL) et les FL, d'autres l'Arabie, ou même la France ou les Etats arabes, qui
bloquent l'échéance. Qu'on nous épargne ces théories. J'appelle les Libanais à
se rappeler que ce sont les députés qui ne se présentent pas au Parlement lors
des séances qui bloquent le processus ».
La présidence est vacante depuis le 25 mai, date de la fin du
mandat de Michel Sleiman. Le président de la Chambre, Nabih Berry, avait
convoqué les députés à une première séance plénière en avril de l'année
dernière. Celle-ci n'avait pas débouché sur l'élection d'un nouveau chef de
l'État, aucun des candidats n'ayant obtenu le nombre de voix nécessaire. Tous
les tours suivants ont tourné court, faute de quorum.
« Je souhaite que tous les politiciens libanais aient un
minimum d'objectivité pour dire les choses comme elles sont, a-t-il ajouté. Il
y a une élection qui est censée se tenir. »
M. Geagea a ensuite commenté le récent discours du secrétaire
général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, au cours duquel il a dénoncé la
coalition arabe menée par l'Arabie saoudite qui mène des frappes aériennes
contre les rebelles chiites houthis au Yémen. M. Geagea s'est demandé si « ce
qui se passe au Yémen est une révolution pacifique ou un coup d'Etat contre le
pouvoir en place ». Les Houthis cherchent à déloger le président Abed Rabbo
Mansour Hadi.
« Je m'adresse à Sayyed Hassan, non du point de vue d'un
opposant, mais en tant que citoyen libanais lambda, a souligné M. Samir Geagea.
Dans son dernier discours, il a mené une attaque violente contre l'Arabie
saoudite, et par là contre tous les Etats arabes qui prennent part à la coalition
arabe au Yémen. »
« Qu'a fait de mal l'Arabie saoudite au Liban ?, s'est
interrogé le leader chrétien. Quel est l'intérêt pour les Libanais de
s'attaquer à Riyad ? Je ne veux pas défendre l'Arabie saoudite, et elle n'a pas
besoin d'être défendue. Mais je pose ces questions par souci de l'intérêt du
Liban. »
« L'Arabie vient d'octroyer quatre milliards de dollars à
l'armée libanaise, a-t-il rappelé, en allusion au don saoudien qui finance
l'achat d'armement français pour la troupe libanaise. En tant que patriote,
nous attaquons ceux qui nous attaquent, pas ceux qui nous aident. »
M. Geagea a également abordé la question du dialogue avec le
chef du CPL, Michel Aoun. « Le dialogue (entre les FL) et le CPL ne se limite
pas à la présidentielle, a souligné M. Samir Geagea. Ce n'est qu'un des
dossiers évoqués dans le cadre de ce processus. Nous ne sommes pas parvenus,
jusqu'à nouvel ordre, à nous entendre sur la présidentielle, a-t-il précisé. Je
ne vous cache pas que les progrès sur les dossiers politiques sont lents. Nous
passons parfois une semaine à régler un différend sur un mot. Mais le dialogue
se poursuit, malgré les obstacles. Nous ne serons plus, comme avant, totalement
en contradiction.»
Le leader des FL s'est ensuite dit « rassuré par le
déroulement des séances du Tribunal spécial pour le Liban (TSL, qui juge les
assassins de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri). Il a estimé que celui-ci
bénéficie d'une légitimité incontestable. »
Source:
http://www.lorientlejour.com/article/918847/geagea-denonce-le-discours-de-nasrallah-contre-larabie-saoudite.html
Subscribe to:
Posts (Atom)